Le Boxster : un stylisme innovateur
La Porsche Boxster
Fascination du design et de la technique
Il faut que ce soit une Porsche authentique" - voilà le leitmotiv qui a guidé la mise au point du Boxster. Les concepteurs se sont parfaitement acquittés de cette tâche. La carrosserie est une interprétation moderne des modèles Porsche classiques reprenant sciemment des éléments stylistes aussi bien de la Porsche no 1 de 1948 que du Spyder 550 de 1953.
Mais le Boxster ne tente pas seulement de plaire par son esthétique. Il veut aussi prêcher l'exemple pour la conception novatrice de sa carrosserie. Avec un cx de 0,31 et des valeurs de portance exceptionnellement faibles sur les essieux avant et arrière, il définit de nouveaux standards dans sa catégorie.
Mais le Boxster ne s'arrête pas là car le prix de cette Porsche n'a pas la tête cachée dans les étoiles. En effet, son prix est le fruit de l'application systématique du principe “Simultaneous Engineering" dans une philosophie de production entièrement repensée. La fabrication du Boxster est un exemple de fabrication moderne et rationnelle faisant intervenir les sous-traitants dans une nouvelle forme de coopération qui leur confère une responsabilité accrue dans la fabrication de leurs modules.
Moteur central: aptitude remarquable à l'utilisation quotidienne
Le concept technique du Boxster fait appel au moteur central qui, chez Porsche, repose sur une longue tradition remontant même au premier prototype 356/1, construit, à l'époque, à Gmünd en Autriche. Le Spyder 550, la Porsche des premières années et dotée d'un fabuleux palmarès, suivait le même principe qui, aujourd'hui, caractérise toutes les voitures de course performantes.
Avec le Boxster, Porsche prouve que le précepte du moteur central donne naissance à des voitures de sport extraordinairement aptes à ľ'utilisation quotidienne. La capacité des deux coffres (260 litres) est exceptionnelle dans la catégorie des roadsters. Pour la capote en toile, les ingénieurs ont attaché la plus grande importance à la minimisation des bruits de vent. Pour actionner la capote électrique, il suffit d'appuyer sur un bouton; la capote ne met que 12 secondes pour s'ouvrir ou pour se fermer - une vitesse record dans la catégorie des roadsters. Pour des raisons de sécurité, ce mécanisme ne fonctionne qu'à l'arrêt, frein à main actionné. L'excellente étanchéité de la capote est assurée par un système particulier garantissant aux passagers d'être parfaitement au sec.
Pour la carrosserie galvanisée sur les deux faces -, les ingénieurs, connaissant les avant- âges et les inconvénients de l'aluminium et du plastique dans la compétition, ont opté pour l'acier classique. En effet, sans négliger l'objectif d'une construction allégée, 'acier garantit une déformation plus favorable en cas de collision et permet des réparations aisées.
Intérieur signé Porsche
L'intérieur reprend les notes personnelles d'une Porsche adaptée aux exigences contemporaines, les deux coussins gonflables n'en étant qu'une conséquence logique. Le contact d'allumage reste - tradition oblige - à gauche. Le tableau de bord comprenant trois combinés instrument centraux est devenu nettement plus compact sans pour autant effacer la signature Porsche. Le Boxster prend la vitesse au sérieux et l'affiche en analogique et en numérique.
Les sièges, dont le dossier se règle électriquement, s'adaptent en fonction des préférences du client: le siège de série pour ceux préférant une position sportive et confortable alors que le siège sport offre un soutien latéral plus ferme. Parmi diverses options, un équipement , sport" comprenant des jantes 17 pouces, un châssis surbaissé et un système d'antipatinage, contribue à renforcer le caractère sportif et performant du Boxster.
Le moteur du Boxster est tout à fait inédit. Il s'agit certes d'un moteur à six cylindres à plat opposés signé Porsche, mais qui a été adapté au besoin actuel: le refroidissement par eau ainsi que la technique des 4 soupapes par cylindre - ces deux techniques ayant acquis leur maturité en compétition dans la 911 GTI - permettent, dans le modèle de série, de réduire la consommation et de limiter les émissions polluantes à un très faible niveau. La puissance développée est phénoménale: 150 kW (204 cv DIN) à 6000 tr/min pour une cylindrée de 2,5 litres se passe de tout commentaire. Le couple maxi.de 245 Nm est atteint des 4500 tr/min. Plus de 200 Nm sont disponibles en permanence entre 1750 et 6500 tr/min. La conception du nouveau six cylindres est bourrée d'astuces techniques. Le système de refroidissement, emprunté aux moteurs de compétition, est basé sur le principe du flux transversal et maintient la température de l'ensemble des cylindres et des chambres de combustion à un niveau constant. Les cylindres et les culasses sont refroidis séparément.
Le vilebrequin et les arbres auxiliaires commandant les arbres à cames tournent dans un carter de paliers en construction composite en aluminium/fonte grise,. Dans le carter- moteur en alliage léger, scindé en deux, ce noyau dur garantit un jeu constant des paliers en cas de variations de température. De plus, son effet antivibration réduit les bruits mécaniques du moteur. Les soupapes sont actionnées par quatre arbres à cames en tête et des poussoirs avec rattrapage hydraulique du jeu. Des actuateurs disposés dans les chaînes de commande (système Variocam breveté par Porsche) permettent de varier la durée d'ouverture des arbres à cames d'admission. L'ensemble de la distribution nécessite aucun entretien grâce aux tendeurs automatiques et au rattrapage hydraulique du jeu des soupapes.
L'injection et l'allumage sont commandés par le système Motronic M 5,2 de Bosch.Au rythme de l'ordre d'allumage, l'injection se produit de manière séquentielle via un injecteur par cylindre. La quantité injectée par cycle de travail est dosée par un débitmètre à flm chaud au niveau de ľ'admission et, bien évidemment, par des sondes lambda fonctionnant en parfaite synchronisation.
Renonçant au distributeur mécanique, le système de distribution d'allumage est entièrement électronique. Il s'agit d'un allumage statique à six bobines individuelles. Pour que l'utilisation de carburant de qualité inférieure à celle de super-plus 98 (RON) reste sans préjudices pour le moteur, Ie système de distribution d'allumage dispose d'une régulation anti-cliquetis par cylindre permettant, le cas échéant, de déplacer l'avance dans le sens retard des cylindres ayant tendance à cliqueter.
Le Motronic du Boxster est complété par un diagnostic de bord prescrit, jusqu'à présent, seulement aux Etats-Unis. Ce système de diagnostic surveille en permanence tous les organes liés aux émissions afin de détecter d'éventuelles anomalies.
Nouveauté: la boîte Tiptronic S à 5 rapports
Au niveau de la transmission, les clients ont le choix entre une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports et une boîte de vitesses automatique à cinq rapports (en option). La Tiptronic S du Boxster se distingue de son équivalent dans la 911 non seulement par le nombre de rapports mais aussi par la convivialité accrue du levier-sélecteur. En mode automatique, il n'existe plus que les positions “P, R, N, D". Quand le levier est déplacé de la grille à droite à sa position manuelle à gauche, le conducteur passe les vitesses en n'appuyant que sur les boutons du volant.
Dans le calculateur de la boîte, cinq programmes de conduite sont mémorisés et choisis au gré du conducteur. Quand le pied est retiré brusquement de l'accélérateur ou lors d'un freinage, la commande électronique, reconnaissant l'intention du conducteur de décélérer, ne passe pas à la vitesse supérieure, mais rétrograde le cas échéant. Le pontage convertisseur est désormais commandé à partir de la deuxième vitesse selon un programme tenant compte de la conduite individuelle.
Avec ses éléments de suspension en aluminium, le train de roulement du Boxster traduit aussi l'esprit innovateur de ses concepteurs. En appliquant systématiquement le concept des pièces identiques pour les deux essieux de type McPherson, les ingénieurs ont trouvé une solution non seulement économique mais aussi peu encombrante.
Une excellente sécurité de conduite dans les limites d'adhérence a été obtenue grâce à la correction élasto-cinématique du pincement dans les virages. L'ouverture et le pincement produisent un contrebraquage sous-vireur qui est proportionnel à l'accélération transversale dans les virages et qui se solde par une décélération tout à fait contrôlée du Boxster.
La direction assistée hydraulique à crémaillère a été conçue pour éviter tout écart de direction à vitesse élevée et pour garantir un comportement autobloquant très souple dans les courbes négociées à grande allure.
Système de freinage emprunté aux voitures de course
Le système de freinage reflète la toute dernière technologie équipant les pur-sang de compétition. Pour la première fois en série, Porsche intègre des étriers monobloc à quatre pistons en alliage léger. Ces étriers extrêmement stables sont directement issus de la 911 GT1, et aussi utilisés en Formule 1. Les freins avant et arrière possèdent des disques à ventilation intérieure. Le système d'antiblocage de série (ABS 5) correspond à la technologie la plus moderne.